Merci de m’avoir accompagné aussi longtemps pendant les cours et les stages qui ont été des moments parfois de doute mais très souvent des moments de plaisir et de bonheur.
La route a été longue et au cours de ce voyage il y a eu tellement de rencontres qui m’ont marqué et qui ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui.

Je voulais tout d’abord remercier immensément Isabelle pour son soutien inconsidéré et qui avec Pierre Karol et Toussaint ont toujours été là pour me soutenir et assumer mes absences prolongées. Sans elle et sans eux je ne serais jamais arrivé à accomplir tout ce que j’ai pu faire.

Et c’est aussi a vous tous que je dois d’être arrivé à ce niveau. Merci beaucoup de votre présence et de tous ces efforts que vous avez faits pour m’être fidèles et m’aider à construire cet aïkido que nous partageons depuis des décennies.

Je voulais aussi remercier mon premier professeur M Blachon qui m’a accueilli sans me poser de question et qui m’a donné le goût de l’effort et cette envie de bien faire et de partager la connaissance.

Merci aussi à M Tissier qui m’a amené sur la voie de l’aïkikaÏ et qui par sa technique et sa liberté m’a permis de découvrir ce qui pour moi se fait de mieux : le hon bu Dojo. Là j’ai rencontré dans les années 80 de très grands maîtres comme M K. Ueshiba, M Osawa et surtout M Yamaguchi qui lui m’a donné la liberté de ne pas être parfait. Combien de fois l’ai-je vu faire autre chose que ce que le classicisme et la rigueur imposent sur le tapis.

Et je ne voulais pas finir ce petit mot sans parler de mes deux amis que nous avons perdu ces dernières années. Je veux partager ce grade avec eux. Ce sont Mrs Jean Michel Merit et Pascal Norbelly. Quand je suis arrivé à Vincennes ,il y a longtemps c’est avec eux que j’ai fait mes premières armes et c’est auprès d’eux que j’ai passé des jours à pratiquer très fort mais surtout à rigoler et être des amis que rien de devait séparer. Et puis la vie professionnelle est arrivée, Jean Michel est reparti chez lui, Pascal lui est resté à Paris pour être un grand professeur de Mathématiques et moi je suis resté dans ma région. Mais il n’y a pas un stage d’été ou dominical, quand je monte sur le tapis ces moments de bonheur et de camaraderie me poussent à donner le meilleur de moi même.

Merci beaucoup et ce titre de Shihan est pour moi quelque chose de lourd à porter car il oblige à être un exemple pour tous ceux qui nous prennent comme modèle. Je compte sur vous pour me remettre dans la voie si par malheur l’envie de supériorité et d’arrogance devaient me rejoindre. Merci à tous et continuons à nous entraîner sérieusement mais surtout à ne laisser personne sur le bord de ce chemin merveilleux que nous avons choisi de suivre
Bon courage à tous.

Philippe